Transition vers la Facturation Électronique Obligatoire en Roumanie

Transition vers la Facturation Électronique Obligatoire en Roumanie

Une réforme fiscale majeure en Roumanie

La Roumanie se prépare depuis quelques années à une transformation significative dans le domaine de la facturation avec l’introduction de la facture électronique obligatoire pour les transactions B2B à partir du 1er janvier 2024. Cette décision a été prise par le ministère des Finances roumain dans le but de moderniser les pratiques commerciales et fiscales du pays.

La Commission Européenne a également joué un rôle important dans cette transition, en autorisant la Roumanie à mettre en œuvre la facturation électronique B2B obligatoire pour une période de trois ans, soit de janvier 2024 à décembre 2026, ou jusqu’à ce que l’UE décide d’adopter la proposition ViDA.

Une généralisation de la facture électronique déjà en marche

Depuis 2021, des ordonnances gouvernementales se sont succédées pour jeter les bases du système national de facturation électronique roumain (120/2021) et progressivement introduire des obligations d’émettre des factures électroniques.

L’e-invoicing obligatoire pour les Transaction B2G

La facturation électronique pour les transactions entre entreprises et le gouvernement (B2G) est devenue obligatoire le 1er juillet 2022, conformément à la Loi 139/2022. Cette loi stipule que toutes les transactions des marchés publics roumains doivent désormais être facturées via le système de facturation RO e-Factura, utilisant le format UBL 2.1 ainsi que le CII XLM sur la norme sémantique européenne EN 16931 sans aucune extension complémentaire.

Des obligations pour certains produits

L’ordonnance gouvernementale 130, publiée en décembre 2021, avait introduit l’obligation d’émettre des factures électroniques à compter de juillet 2022 pour les entreprises commercialisant certaines catégories de produits considérées à “haut risque d’évasion fiscale” (fruits et légumes, alcools, nouvelles constructions, produits minéraux, textiles et chaussures…)

La Plateforme RO E-invoice

La clé de la transition

Pour faciliter la transition vers la facturation électronique, la Roumanie a mis en place la plateforme RO E-Invoice en novembre 2021. Cette plateforme permet l’échange de factures tant avec les administrations publiques (B2G) qu’entre entreprises privées (B2B). Les factures doivent être générées conformément à la norme RO_CIUS et doivent être soumises dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de leur émission.

Après la soumission, la plateforme attribue un numéro d’identification à chaque facture et effectue des validations pour s’assurer de leur conformité tant au niveau de la syntaxe que de la sémantique. Une fois validées, les factures reçoivent la signature du ministère des Finances pour garantir leur intégrité.

Les émetteurs et les destinataires doivent conserver les factures électroniques signées par le ministère des finances (MOF) pendant au moins 10 ans, conformément à la réglementation.

Le fonctionnement de la réforme

La réforme fiscale Roumaine s’inscrit dans un périmètre presque similaire à celui de la reforme Française avec quelques exceptions cependant :

  • Les factures échangées en B2B non domestiques sont attendues à travers la plateforme RO E-Invoicing à partir du 1 Janvier 2024 (avec une période de tolérance de 3 mois) dans un mode d’E-Reporting. Cela ne concernant cependant que la facturation de fournisseurs étrangers possédant un numéro de TVA intracommunautaire Roumain,

    Après cette période de grâce, les entreprises qui ne se conforment pas à cette nouvelle réglementation seront soumises à des amendes, allant de 500 à 2 500 lei (environ 100 à 500 euros) pour la plupart des entreprises et de 5 000 à 10 000 lei (environ 1 000 à 2 000 euros) pour les grandes sociétés.

  • Les factures échangées en B2B domestiques sont attendues à travers la plateforme RO E-Invoicing à partir du 1 Juillet 2024,

  • Il n’y a pas de E-Reporting pour la facturation de clients non domestiques, ni pour le périmètre B2C

La volonté du législateur Roumain est de mettre un œuvre une reforme pragmatique permettant l’embarquement d’une majorité des entreprises du territoire dans un temps record.

Digitalisation du Système Fiscal : vers l’efficacité et la transparence

Le passage à la facture électronique fait partie intégrante de l’effort plus large de digitalisation du système fiscal roumain. Le ministre des Finances, Dan Vîlceanu, a souligné l’importance de cette transformation numérique pour améliorer la relation entre le secteur privé et l’administration fiscale. Il insiste sur la transparence dans la gestion des fonds publics et la nécessité d’une administration publique proactive et efficace.

En conclusion, la Roumanie s’engage résolument dans la voie de la facture électronique obligatoire pour améliorer l’efficacité fiscale et moderniser ses processus administratifs. Cette transition s’inscrit dans le cadre de la digitalisation croissante du secteur public roumain, avec un objectif clair de simplification et de transparence dans les transactions commerciales et fiscales.

Dématrust, la plateforme de dématérialisation des factures d’ICD International, est conforme à de nombreuses législations internationales dont la législation Roumaine. Consultez nos équipes pour découvrir comment ICD International peut vous accompagner dans l’audit de vos flu et la mise en conformité de vos processus à la réforme de la facture électronique en Roumanie.

(🇬🇧 English Version Below)

Les modalités techniques de vos factures en vue de la Loi de Finances 2020

Les modalités techniques de vos factures en vue de la Loi de Finances 2020

Depuis l’annonce de l’article 153 de la Loi de Finances 2020, ICD International a l’honneur de participer aux différents ateliers animés par la DGFIP (Direction générale des Finances publiques). Ces ateliers détermineront les modalités techniques et opérationnelles de l’application du décret.

Nous avons le plaisir de vous rendre compte des avancées en la matière suite au troisième atelier de travail effectué au mois de Mars 2021. 

4 thèmes ont été abordés :

  1. Rappel sur la transmission des données
  2. Quelles seront les données à transmettre
  3. Quels seront les formats permis et obligatoires
  4. L’archivage des factures électroniques

1) Rappel sur la transmission des données dans le cadre l’article 153 de la Loi de Finances ?

Tel indiqué sur le schéma dit en Y fig.2 ci-dessous, plusieurs modes de transmission possibles

  • Les partenaires (fournisseurs et acheteurs) peuvent avoir recours à des plateformes certifiées qui recevront et émettront vos factures et vos données de facturation à la plateforme publique.
  • Les partenaires peuvent, s’ils le désirent, envoyer directement les factures (e-invoicing) et données de facturation (e-reporting) à la plateforme publique. Dans ce cas, les partenaires devront obligatoirement envoyer des formats normés selon les conditions ci-dessous fig.1.
  • D’autres circuits peuvent coexister entre plateformes certifiées et partenaires directement reliés à la plateforme publique.

Fig 1

Les 3 axes définissant les formats autorisés par la DGFUP Les 3 axes définissant les formats autorisés par la DGFIP

Fig 2

Schéma de principe de transmission des données

Schéma de principe de transmission des données

2) Quelles seront les données à transmettre dans le cadre l’article 153 de la Loi de Finances ?

En vue de l’obligation de facturation, la DGFIP a ajouté les éléments surlignés ci-dessous en jaune.

Très important : Ces données sont amenées à être revues et modifiées par la DGFIP au cours des prochains ateliers

Tableau des données à transmettre à l'administration fiscale

Tableau des données à transmettre à l’administration fiscale

3) Quels sont les formats des factures dans le cadre l’article 153 de la Loi de Finances ?

Selon le circuit que vous allez utiliser, plusieurs formats sont possibles et acceptés

Flux de factures des entreprises vers les PF privées certifiées 

Si vous passez par une plateforme privée certifiée, vos formats d’émission et de réception ne changeront pas. C’est la plateforme privée certifiée qui se chargera de transformer vos formats propriétaires en format obligatoires (voir fig.1) et acceptés par l’Etat.

Cas où vous êtes accompagné par une plateforme certifiée:

Vos formats restent inchangés : Fig 3

Flux de factures des entreprises vers les PF privées certifiées

Flux de factures des entreprises vers les PF privées certifiées

Votre plateforme certifiée se charge d’envoyer dans les bons formats à la Plateforme publique : Fig4

Flux de factures des entreprises vers la PF publique

Si vous décidez d’échanger directement avec la Plateforme publique, dans ce cas vous devrez envoyer vos e-invoicing et e-reporting dans le socle des formats à minima autorisés par la DGFIP.

Par conséquent, vos réceptions de factures se feront sous les formats que la DGFIP a mis en place.

Envoi et réception des factures aux formats obligatoires autorisés par la DGFIP : Fig.5

Envoie et réception des factures aux formats obligatoires autorisés par la DGFIP

Envoi et réception des factures aux formats obligatoires autorisés par la DGFIP

4) Archivage dans le cadre de l’article 153 de la Loi de Finances ?

L’archivage permet aux entreprises de répondre aux obligations prévues aux dispositions de l’article L. 102 B du LPF et aux dispositions du code de commerce (article L. 123-22). À cet effet, elles conservent leurs factures 6 ans pour l’administration fiscale et 10 ans à des fins commerciales.

Pour le B2B :

  • La PF Publique pourraient archiver pour les entreprises passant directement par la PF mais ce n’est pas encore décidé, en émission et réception.
  • Les PF Privées certifiées seront en mesure de proposer une offre d’archivage, notamment pour les entreprises pour lesquelles elles émettent/reçoivent

Pour le B2C et B2B international :

La facturation électronique n’a pas d’incidence sur l’archivage des factures B2C et internationales dont les obligations d’archivage perdureront à des fins commerciales et fiscales. Ainsi, les justificatifs des transactions B2C et B2B internationales restent archivés, indépendamment de la transmission des données en e-reporting, qui ne se substituent pas aux pièces justificatives (factures …).

 

Les prochaines étapes et ateliers sur les modalités de l’article 153 Loi de Finances auront pour thématique :

  • Élaboration des formats d’échange pour le e-invoicing
  • Élaboration des formats d’échange pour le e-reporting

 

Abonnez-vous au groupe dédié à la facture électronique dématérialisée sur LinkedIn pour suivre les actualités : https://www.linkedin.com/groups/9019391/

De plus, des vidéos sur les obligations de la Loi de finances 2020 ont été postées sur ce lien : https://www.youtube.com/user/ICDSC1/playlists

Nous restons à votre disposition pour toutes informations.

La généralisation de la facture électronique en France : Décryptage de l’article 153 de la Loi de Finances 2020

La généralisation de la facture électronique en France : Décryptage de l’article 153 de la Loi de Finances 2020

Depuis l’annonce de l’article 153 de la Loi de Finances 2020, ICD International à l’honneur de participer aux différents ateliers animés par la DGFIP (Direction générale des Finances publiques). Ces ateliers détermineront les modalités techniques et opérationnelles de l’application du décret.

Nous avons le plaisir de vous rendre compte des avancées en la matière suite à l’atelier de travail effectué au mois de février 2020. Voici les 3 thèmes abordés à cette occasion :

  1. Définition et objectifs principaux de l’e-invoicing avec son calendrier de mise en œuvre,
  2. Caractéristiques des données à transmettre,
  3. Définition et principe du e-reporting.

1) DÉFINITION ET OBJECTIFS PRINCIPAUX

L’e-invoicing ou facture électronique selon la DGFIP est définie par un document incluant toutes les données de factures qui font à la fois l’objet d’une transmission au client et à l’administration fiscale. La facture électronique mise en place par la DGFIP a quatre objectifs principaux :

  • Renforcer la prévention et la lutte contre la fraude à la TVA
  • Réduire les coûts de traitement des factures permettant une amélioration de la compétitivité
  • Améliorer la connaissance de la conjoncture par des remontées d’informations au fil de l’eau concernant l’activité des entreprises
  • Diminuer les coûts déclaratifs et faciliter les déclarations avec, à terme, le pré-remplissage

CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE

Une facturation électronique obligatoire assortie d’une transmission à l’administration fiscale mise en œuvre au plus tôt le 1er juillet 2024 (anciennement janvier 2023) et au plus tard le 1er janvier 2026. Cette mise en œuvre doit tenir compte notamment de la taille des entreprises concernées :

  • 2024 : Obligation de réception de la facture électronique pour l’ensemble des entreprises ; Obligation d’émission pour les grandes entreprises
  • 2025 : Obligation d’émission pour les ETI
  • 2026 : Obligation d’émission pour les PME et TPE

2) CARASTERISTIQUES DES DONNEES A TRANSMETTRE 

Tout d’abord, deux cas de figure sont à observer :

  • Les données émises nativement dans un format structuré
  • Celles générées sous un format PDF simple

Ensuite, en ce qui concerne les factures nativement émises au format structuré, les données à extraire à destination de l’administration sont :

  • toutes les mentions rendues obligatoires par le CGI et le code du commerce
  • deux nouvelles mentions utiles à rendre obligatoire sur les factures : l’option de paiement de la TVA sur les débits et la nature de l’opération (vente/PS/mixte) [nb : le SIREN du client est déjà une mention obligatoire au sens du code de commerce]

Objectif à terme : une extinction progressive du format PDF qu’il soit natif ou non

Mentions obligatoires des factures au sens du code général des Impôts et du code du commerce

Mentions obligatoires des factures au sens du code général des Impôts et du code du commerce

3) Définition et principe du e-reporting

Ce principe institue une obligation de transmission dématérialisée à l’administration fiscale. Par conséquent, les assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée devront renseigner un certain nombre d’informations relatives aux opérations réalisées. En d’autres termes, celles qui ne sont pas issus des factures électroniques, à savoir sur des informations :

  • complémentaires
  • relatives à des opérations hors périmètre de la facturation électronique
  • ou d’autres opérations non soumises à l’obligation de facturation pour la TVA
  1. En cas de logiciel de facturation : les données transmises seront identiques à celles transmises dans le cadre du e-invoicing. A noter, en B2C, seul un identifiant client serait exigé s’il existe dans le logiciel.
  2. Dans le cas d’un logiciel de caisse : le récapitulatif journalier (ticket Z) serait transmis à l’administration.
  3. Pour un logiciel comptable uniquement : données agrégées des montants des transactions de ventes et de services réalisées en B2C. En B2B international : le détail des opérations avec le numéro d’identifiant du client serait demandé.
  4. En l’absence de logiciels : données agrégées des montants de ventes et de services réalisées : bases HT, taux de TVA, montants de TVA, motif exonération.

Les conditions techniques et fonctionnelles du e-reporting doivent apparaître dans une ordonnance à publier dans un délai de 9 mois, soit au plus tard le 28 septembre.

Nous restons à votre disposition pour toutes questions ou éclaircissement sur l’article 153 de la Loi de Finances 2020.

En attendant, découvrez Dématrust, la solution d’ICD Internation pour vous accompagner dans le déploiement de la facture électronique :

La facturation électronique à l’international : comment définir la bonne stratégie pour votre entreprise ?

La facturation électronique à l’international : comment définir la bonne stratégie pour votre entreprise ?

La réglementation autour de la facturation électronique est vaste et évolue en permanence. Les règles et exigences que les entreprises et leurs clients doivent respecter diffèrent d’un pays à l’autre. Voici quelques repères pour vous permettre d’y voir un peu plus claire et mieux comprendre les réglementations et modèles en vigueur, en France, en Europe et à l’international.

Clearance ou Post-Audit : la cohabitation de modèles différents

Depuis une directive publiée en 2001, l’Union Européenne rend possible la facturation électronique. En effet, le format électronique est accepté comme preuve TVA à condition de garantir l’intégrité, l’authenticité et la lisibilité de la facture tout au long de son cycle de vie, c’est à dire de son émission ou sa réception jusqu’au dernier jour de son archivage. Il s’agit du modèle Post-audit qui est en vigueur en Europe, donc, mais aussi aux Etats-Unis, en Australie, en Inde…

D’autres pays ont opté pour un modèle complètement différent basé sur une relation tri-partite entre le vendeur, l’acheteur et l’administration fiscale. L’approche clearance exige que le fournisseur obtienne pour chaque facture l’approbation préalable de l’état avant de l’envoyer à l’acheteur. Le modèle a été d’abord plébiscité par de nombreuses puissances émergentes (Mexique, Amériques du sud, la Russie, la Chine…). Puis, plus récemment, des pays d’Europe l’ont adopté comme l’Italie.

Outre l’application de l’un ou de l’autre modèle, le cadre légal qui règlemente la facture électronique peut différer d’un pays à l’autre et imposer des contraintes spécifiques (durée d’archivage, signatures électroniques, choix des technologies…)

6 critères clés pour définir votre stratégie de facturation électronique

Dans ce contexte, le déploiement de la facturation électronique dans une entreprise doit s’appuyer sur une stratégie de dématérialisation des factures clients et fournisseurs précise. Cette stratégie se définit sur la base de critères qu’il convient de prendre en compte pour assurer la conformité légale du processus mis en œuvre et également sa réussite opérationnelle.

1 – Où en est votre entreprise et quel est votre objectif ?

Il s’agit évidemment d’une question fondamentale. Selon le niveau de maturité de votre organisation et votre objectif, le projet, et donc la stratégie de dématérialisation, seront bien différents.  S’agit-il de passer à la facture électronique en permettant d’échanger des factures PDF et d’automatiser autant que possible ce processus ou de dématérialiser le processus de facturation client et fournisseur et de l’intégrer à l’ensemble du processus financier et à l’ERP ?

L’approche du projet et les technologies à mettre en œuvre ne seront pas les mêmes selon les réponses que vous apporterez à ce premier point.

2 – Qui sont vos clients ?

Le profil de vos clients joue un rôle important dans les choix que votre entreprise fera en matière de facturation électronique.

Où sont situés vos clients, en France ? En Europe ? Partout dans le monde ? Surtout en Asie… L’implantation géographique de vos clients aura évidemment un impact sur votre stratégie puisqu’elle régit les contraintes légales et les exigences auxquelles vous devrez répondre. Travaillez également sur vos projections de croissance et les volumes de transaction par pays ou par client afin d’anticiper l’éventuelle prédominance d’un modèle de facturation ou l’émergence de contraintes supplémentaires à intégrer dans vos processus.

3 – Comment allez-vous garantir que vos factures sont authentiques et que les informations qu’elles contiennent sont exactes ?

Selon le Conseil International des Archives, l’authenticité d’un document se traduit par la persistance dans le temps de ses caractéristiques originales, à savoir le contexte, la structure et le contenu. En d’autres termes, c’est un document qui conserve sa fiabilité d’origine.

L’authenticité d’une facture peut être garantie soit par :

  • l’utilisation de l’EDI,
  • l’emploi de la signature électronique
  • l’établissement d’une piste d’audit fiable.

4 – Comment garantirez-vous la conformité de la facture ?

Il s’agit pour ce 4ème point de démontrer que la facture correspond effectivement à des biens ou des services livrés ou réalisés. La facture peut donc être rapprochée d’un bon de commande ou d’un bon de livraison.

5 – Comment vous assurerez-vous que vos factures sont lisibles ?

Il s’agit de garantir que les factures électroniques sont lisibles tout au long du processus de facturation. Néanmoins, la multitude de formats possibles (EDI, CSV, PDF, papier…) accentue les risques de pertes de factures ou de dégradation de la qualité des données.

6 – Votre stratégie comprend-elle toutes les briques nécessaires au déploiement d’un processus de facturation dématérialisé ?

Il est évidemment important de porter une attention particulière à la complétude de la solution pour laquelle vous opterez. Pour autant, cela ne signifie pas que tout l’éventail de possibilité de votre solution sera nécessaire. Toutefois, se doter d’une solution est primordial. Celle-ci devra évoluer avec votre entreprise mais aussi s’adapter aux contraintes légales régissant la facture électronique.

Voici les composantes essentielles d’une solution de dématérialisation de factures :

  • Service d’embarquement (On-Boarding)
  • Interopérabilité
  • Communication multi-canal
  • Support et conversion de formats variés
  • Tracking
  • Analytique
  • Archivage à valeur probatoire

Vous souhaitez approfondir la question de la facturation électronique à l’international et les éléments clés à connaître pour déployer une solution de dématérialisation des factures dans votre entreprise, participez à notre webinaire « Panorama de la facturation électronique »